-
-
Articles récents
Mots-clefs
écosse écriture Antonioni Argentine arthur cravan beauté berlin Brésil bruxelles bucarest Buenos Aires californie choses insupportables colère cracovie désir danse errance failles sismiques fantômes femmes fièvre films fragments gender studies hospitalité japon joie les filles lisbonne listes livres madrid maroc musique New York nuit paris peinture Rio seule suisse tango tokyo USAArchives
Tags: beauté
de Chattanooga à Tuscaloosa
qu’il est beau le garçon blond cendré de l’Alabama, avec sa bouche ourlée pour les baisers, son corps américain, lisse, ciselé, et pourtant dans ses yeux passe une ombre étonnante, celle du voyage et du questionnement, toute une enfance de … Continuer la lecture
forêt de bambou
en moi la forêt de bambou s’éveille, bruisse lentement. je n’y ai d’abord pas prêté attention – quelques pages du toujours très aimé Sôseki, un air japonais dans la pluie qui me réjouit, et parlant d’une promenade à Kamakura au … Continuer la lecture
la magie des légumes exotiques
plusieurs semaines qu’à mon corps défendant je cherche l’échappée. Paris sous la pluie japonaise, matcha, pâte de haricots rouges et je lis Sôseki à nouveau, au rayon légumes du supermarché asiatique il y a un Anglais qui me parle de … Continuer la lecture
interminablement la pluie
humeur de pluie, fine, froide, délicieusement nostalgique. tu es bien la seule à y voir de la poésie, me dit I lorsque je lui raconte mes merveilleux souvenirs de Tokyo dans la saison du tsuyu (梅雨), mes bras trempés de … Continuer la lecture
ô mon âme
éblouissement sans raison. souvenir de Malcolm Lowry, quelques pages de Pynchon, cette même fulgurance, rapidité tectonique, étonnement perpétuel, l’envie de sortir et se jeter dans le monde à corps perdu. la douleur a disparu d’un coup, non pas qu’elle ait … Continuer la lecture
Feroe
danois c’est à dire parlant la langue la plus informe du monde mais tout lui sera pardonné, quand les yeux brillants il parle d’un bateau pour les îles Feroe tout mon coeur s’accroche dans le sillage, c’est le goût du … Continuer la lecture
feu de forêt
monstrueux mois de mars, dans le genre Cronos dévorant ses enfants, mon corps retourné dans ma peau, l’étrange faiblesse que tu déclares en moi dès lors que tu t’éloignes. ça prend comme un feu de forêt – ça mange le … Continuer la lecture