killer(s)

le matin quand je dévale la rue en courant, les cheveux mouillés, et qu’il attrape ma main – je dis : ok, c’est bon, ça va, ça fait des années que je t’aime mais ça ne t’autorise pas à faire le malin ! je me retourne, tout va bien, le vent bouge dans les arbres, il y a des hommes et des femmes qui passent en vélo ou qui promènent leur chien, les auvents sont montés dans le soleil de fer, chaque chose est à sa place, chaque chose tremble dans ma peau, quand j’arrive chez A elle me dit : oh dear, you look like you just killed a man.

Cette entrée a été publiée dans journal. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.