la coupure

samedi soir quand je décide de lire Balzac assidûment : à minuit, assise en tailleur sur un parquet ciré, à boire du champagne avec les amis de Y. dans la cuisine les filles parlent de voyages et de maternité – elles rient fort, pleurent parfois, tiennent leurs mains mêlées comme si leurs vies en dépendaient – dans le salon les types causent de politique et je suis avec eux. ça n’a pas d’importance, ça ne signifie rien, c’est une incidence de la nuit comme s’égrènent et s’agencent les étoiles, et pourtant – ça n’en finit pas de brûler dans ma tête.

Cette entrée a été publiée dans journal. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.