Antoine, je suis assise dans un coin de soleil de la galerie Vivienne, je regarde des livres d’anatomie de la Renaissance, je souris en te lisant, en te suivant dans tes ivresses sud-américaines, merveilleux les Argentins avec leur fougue formidable mais enfin tout le monde sait que c’est encore toi que je préfère. je souris tu sais parce que te lire c’est être un peu plus dans le monde et aussi parce que ta lettre arrive comme en réponse à celle que j’ai écrite dans ma tête, hier matin, à l’aube, après une nuit très belle entourée d’inconnus, à parler de voyages et d’amours en buvant des Talisker de l’île de Skye. Antoine, souvent je me dis que toi et moi c’est une histoire qui s’étale sur des millions d’années, pour moi c’est évident comme la mer de Chine ou les montagnes Rocheuses, je ne suis pas pressée, j’aime à l’avance les moments où je te retrouverai.
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