comme la foule bouge autour de lui, attirée, intriguée par cette joie si jeune et si présente, pommettes vives, yeux de haute mer, son impeccable anglais de scandinave, et je les regarde s’amasser à ses pieds, jouissant de ma possession – car c’est pour moi qu’il est venu. S tourne des yeux effarés:
- je n’ai rien vu de pareil depuis le Teorema de Pasolini, dit-elle, secouant la tête.
plus tard, sa façon de se couler dans mes bras comme un jeune animal, la forme de son dos hâlé par les voyages, et embrassant ma nuque sous mes cheveux mouillés, il est souple, silencieux, sans orgueil et sans peine – je reste des heures entières dans les fjords de la nuit pour admirer et veiller mon seul prince du Danemark.
