Idiot Savant c’est le nom du bar où nous parlons des heures dans Shimokita, barman délicat et souriant, un joli garçon ivre qui nous donne des cigarettes Al Capone, la nuit si douce, si tendre, nimbée de joie, à tes côtés toujours émerveillée que tu existes et que si différent je te comprenne si bien, familles miroirs, attrait des excès, la vie plus passionnante que l’art et l’art qui ne cesse de nous ramener à la vie, quand je rentre dans la nuit bleue c’est en riant dans le fracas des trains et mon coeur alangui, il y a tant de choses en moi qui bougent, s’étendent, ailes palpitantes dans une eau délicieuse, tu te moques gentiment de mon écriture lyrique, je dis: « lyrique, mais incarnée » ! si l’écriture n’est que pensée, alors je préfèrerai toujours danser, boire, chercher l’allure et faire l’amour. dans la chaleur de la nuit j’aime l’air palpable qui m’étreint, dans la chaleur de la nuit les rues inclinées pour connaître l’élan, le souffle, la forme du monde imprimée à chacun de mes mouvements, cette ville je l’aime d’amour, je ne peux l’écrire qu’au corps à corps.
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