nuit des nuits

le coeur palpitant dans la nuit chaude, pour rire et rêver à tes côtés, oh l’errance la plus belle errance, ivre d’umeshu et d’urgence, dans l’air le typhon qui s’approche, je marche pieds nus dans les rues inondées, à ton bras indolente, absolue, prête à tout, et comme la ville rugit tout autour de nous, les bords tendres de la rivière Meguro ont cédé la place aux autoroutes illuminées, je les aime pareillement, je les aime d’amour et aussi ce temple tenu au secret de la nuit où nous venons nous reposer, oh J c’est trop de joie, dos arqué sur les escaliers, j’aime tellement ce que tu es, l’insolence même et baissant les yeux devant moi comme une femme japonaise.

c’est la nuit des nuits, toute tristesse lavée par la pluie, l’aube qui surgit très tôt n’y mettra jamais fin, remontant Nakameguro Shotengai j’ai le coeur enflammé comme après une nuit d’amour.

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