東京 – Tokyo

aéroport de Narita: les larmes, les seules qui vaillent.

lorsque j’arrive à Shibuya, oh mon corps se souvient – élan sûr dans le couloir qui mène à la Yamanote, couleurs, musiques, perfection de la foule qui attend en ligne sage, long balancement du train, la petite annonce à l’arrivée en station je la connais par coeur, presque dix ans après, et surgissant dans la chaleur d’Ebisu, le souvenir ne cesse de se dérouler, profondément, du lieu où il n’a jamais sombré, le lieu intérieur que j’ai préservé, sensations intactes de ma ville tant aimée.

le lieu du crime, disait J, et c’est bien cela, c’est la scène inaugurale d’une façon de vivre ma vie, à la fois marquée par la beauté et dévastée par la solitude.

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