si profonde la forêt au coeur même de Tokyo, passant les torii de bois je me mets sous la protection des palmes et des iris, jardins d’azalées, lotus flottants aux bouches des carpes rouges, le chemin est sans fin dans les herbes lourdes de pluie, chemin défriché par les murmures des vieilles femmes japonaises qui marchent devant moi sous des ombrelles de dentelle. c’est une chose étrange, comme un jardin apaise le coeur: au temple Meiji, prise par l’immensité, j’ai pleuré longtemps, saccadée du dedans.
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