combien de fois va-t-on jouer la scène de l’incertain? le moment des larmes je l’ai vécu, celui de l’abandon aussi, et du doute, et du grand déchirement – si patiemment, à tes côtés, attendant une résolution qui n’existe qu’au-delà de nous, pas à pas, jour à jour, corps à corps, dans la lumière violente du printemps. je sais ta peur et ta fêlure, ce que tu penses être faiblesse mais que j’aime puissamment, ce que je reconnais de l’écartèlement au monde en moi et en toi à la fois, je sais ta peur et je voudrais pourtant te dire: elle ne m’effraie pas.
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