c’est être peu de chose et pourtant étendue à l’image de la nuit que de danser encore, les yeux demi-clos, tête renversée dans la musique. les corps amis passent, les inconnus et le Bombay Sapphire, par la fenêtre ouverte file un courant d’air frais qui frissonne dans le cou, on ne parle pas, on ne sourit pas, on a cédé enfin au long flux de la foule, j’aime ce moment où dans le corps mouvant tout semble suspendu.
-
Articles récents
Mots-clefs
écosse écriture Antonioni Argentine arthur cravan beauté berlin Brésil bruxelles bucarest Buenos Aires californie choses insupportables colère cracovie désir danse errance failles sismiques fantômes femmes fièvre films fragments gender studies hospitalité japon joie les filles lisbonne listes livres madrid maroc musique New York nuit paris peinture Rio seule suisse tango tokyo USAArchives