samedi de soleil, un café avec Ioana qui me raconte qu’après bien des recherches dans la ville de Delft où elle s’est récemment installée, elle abandonne tout espoir de jamais y trouver ce petit pan de mur jaune dont nous rêvons tous dans nos rêves intérieurs – pas tant celui de Proust ou de Vermeer, au fond, qu’un morceau de sourire au matin, une forme de repos, quelque chose qui retiendrait les larmes.
je voulais lui donner du courage, je n’avais que des bribes, des choses un peu confuses qui parlaient de la vie comme une quête, du courage d’être heureux.
c’est cette phrase si banale qui m’obsède: être la personne que l’on souhaite, pas celle que l’on subit.