je me suis forcée à sourire dans la lumière, pas tant parce que c’était mon anniversaire qu’un jour anodin parmi d’autres, justement – un jour qu’il ne faut pas abandonner à la tristesse, un jour qu’il faut tenir en soi comme un secret ou un trésor. sur le creux de mon poignet j’imaginais une petite boussole: moi je ne sais jamais ce que je suis ou ce que je ressens, mais tout en moi se souvient, s’oriente, s’étend selon des routes et des marées plongées profondes dans ma poitrine.
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