Toulouse

Toulouse. je ne connais pas cette ville plus ocre que rose, sur la place du Capitole c’est l’Italie et l’Espagne mélangées, le long filet de sueur qui coule aux omoplates dans la chaleur languide. je voudrais rire, pleurer, courir vers le fleuve ou m’effondrer de joie, tout en moi en même temps, un corps libre et qui exulte. dans les rue les filles portent des sandales plates, ça parle de littérature russe en buvant des jacqueline, quelque chose semble tourner à toute allure depuis l’origine des jets d’eau qui mouillent les parcs, les places, les épaules dénudées, une main sensuelle et généreuse vers le jour qui s’en va. au cloître des Jacobins tu es ému et moi aussi, on dîne avec De Caunes et Djian mais c’est à moi que la serveuse dit: je vous ai vue cet après-midi en ville! (je porte une robe comme peu peuvent en porter) oh j’ai le coeur broutille, les yeux laqués de joie, après la foule qui te tient je te veux toute la nuit tout à moi.

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