fragments de soleil

peut être les choses m’échappent dans la coulée des jours – peut être parfois ce journal en garde si ce n’est le souvenir ou l’image, tout au moins la trace. je n’aime pas les photographies : elles volent la part de rêve. dans l’écrit, dans ce journal ou mes carnets, toujours il faudra du blanc, de la marge, de l’espace inconnu, inatteignable, pour que se développe librement ce qui n’est qu’esquissé.

fragments d’une journée :

le métro aérien aux baies vitrées – filant comme une anguille sur une chanson (la vie est cinéma)

/////// la moquette bleue s’est décolorée sous la vague du soleil qui tombe des hautes fenêtres //

je m’allonge dans la flaque de lumière qui s’étend. le chat à tête d’Egyptien vient couler sa nuque dans la mienne.

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