bouche brûlante

enfin me revient la joie, et la rivière ruisselant dans ma poitrine.

bouche brûlante dans l’air vif, dos arqué à la foule, ça n’est pas que les garçons qui reviennent me souffler dans le cou ce sont les filles aussi qui me sentent libérée de moi-même, j’en ai fini de protéger becs et ongles des trésors illusoires, d’exister entravée, enfin me vient cette solitude que je craignais tant et elle me plaît, elle me donne des moments de soleil sur le bord des cafés, des nuits calmes, d’autres effrénées, elle me rend le goût de l’excès, de l’errance, le merveilleux « départ dans l’affection et le bruit neufs! »

 

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