je me suis jusqu’alors protégée des images qui me déchirent le coeur – pas besoin de voir l’eau qui monte pour en sentir la main glacée. il n’y a rien à faire. je vais je viens dans ma vie ordinaire, je pleure dans la dernière neige et que m’importe qu’elle soit radioactive comme s’en inquiètent les journaux new-yorkais? la belle plage calme d’Enoshima n’existe plus que dans le pli de ma mémoire.
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