orage de chaleur

orage de chaleur – tu es parti tout à l’heure, lèvres pressées furtivement comme si déjà disparu.

c’est le mariage de Vlad et Ioana, j’emprunte une robe qui me serre comme une main et du rouge à lèvres pour me cacher. faire l’image – soigner mon coeur meurtri en secret. il est bien lourd mais Mihai le soulève, le plus simplement du monde, un bon coup de vent sur la mer Noire et nous allons danser. d’un moment à l’autre il a des yeux de bergère ou d’arbre calciné, il me rappelle la joie violente qui m’animait à son âge, une joie de départs en fracas et de petites beautés, terrifiée de tout mais toujours droit devant, tombant de désir pour des garçons si tôt pris si tôt laissés, et de ne rien posséder alors je ne craignais pas de te perdre.

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