cette façon d’avancer, souple, agile, avec les yeux qui savent, la bêtise ou l’absurde poussé tranquillement de la main, en riant, cette légèreté qui t’entoure et pourtant si tenu au réel tu le prends en pleine peau, chaque instant, comme je le prends en pleine peau, sans rien montrer des plaies ouvertes. tu me ressembles et tu m’échappes, tu es le garçon aux cheveux noirs, l’aide-de-camp russe et la grande faille sismique qui si longtemps ont habité mes rêves, c’est simple, c’est beau comme la lame aiguisée de tes yeux, quand tu t’approches mon corps entier te reconnaît.
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