aveugle à l’évidence

brusquement la vague de chaleur a séché les forêts, les pelouses envahies de filles en bikini, comme de rien les visages scintillent d’une joie persistante, sueur perlée, soif profonde que l’on étanche sur des terrasses improvisées, tables tirées des classes dans un bordel étrange et profondément joyeux sur le campus autrement si policé.

entre Poe et Lacan je lis The purloined letter au soleil – c’est pourtant cela, l’évident sur lequel mon oeil dérape, mon bonheur si flagrant que parfois je ne le vois pas.

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