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retour sur la Côte Est.

l’étrange silence du vol LA-Philly, qui traverse la nuit et le décalage horaire. à l’aube je traîne dans les aéroports, l’odeur écoeurante des cafétérias, c’est le bon moment pour lire un truc bien dense, un peu mystique, Agamben peut être, les yeux rougis, dans le suspend, alors que la pluie s’écoule et la foule passe, incessante, d’un morceau du monde à l’autre.

à la maison les feuilles couvrent les trottoirs en dorures, l’air craque dans les poumons, les filles m’attendent pour déjeuner dans la cuisine brûlante qu’envahit la lumière, and it feels like home.

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