dans les vergers

le chemin qui descend dans les vergers, avec le chien blanc qui me marche dans les jambes fou d’air frais et de joie. Empire, McIntosh, Braeburn dont l’acidité reste encore sur la langue, on s’assoit un moment dans les bras des grands tournesols pour un doughnut et un bol de cidre, le dernier soleil sur les collines. je peux bien le dire : j’aime à la folie cette campagne new-yorkaise où le jour tombe tout d’un coup, les routes droites qui s’étirent dans la tranquillité de la FM. on dîne en ville dans un boui-boui coréen où les étudiants se retrouvent pour picorer un kimchi et jouer aux cartes, c’est dimanche, la toute fin de l’été – cette étonnante tranquillité qui me revient dans la peau.

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