tangO.

le soir dans la foule – quand J surgit c’est le suspens, on ne danse pas encore mais déjà par esquisses, sa main à mon bras ma joue et son épaule le creux de mon dos c’est insensé mes doigts pris dans ses doigts d’un rien, un rire, et si tendre, délicat, l’intimité avant la nuit, la peau tranquille qui sait que le plus beau reste à venir. j’avance sur la surface des conversations, il suit sans s’inquiéter, on est bien, on attend, il est venu pour moi et il ne s’en cache pas. C rit: get a room already! mais je vis la douceur, la grande douceur, je découvre la vie.

enfin à la musique il m’emmène, c’est à dire qu’il ouvre l’espace pour moi – le bonheur ex nihilo. il a cette façon de déplier légèrement son bras dans mon dos pour le replier plus serré, geste minuscule qui me maintient dans la joie et le fond de sa peau.

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