vacillement

… plus tard dans un café sous le pont de Brooklyn je lisais Sam Shepard, Day out of Days, la beauté fragile des fragments d’autoroutes, des canyons et des motels miteux, et je me disais que oui, il y a quelque chose de secret qui me touche dans la multitude de ce pays… sans idéalisme, sans angélisme… cette perpétuelle quête des espaces… j’aime que ce pays dans lequel je suis arrivée jeune et pleine d’a priori m’ait prise de court, surprise, fait changer d’avis…  j’aime ce vacillement… et être ici, maintenant, je le sais: ce n’est que le début.

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